Ce roman nous fait suivre les tribulations des
propriétaires successifs d'un violoncelle acheté en
1859 à Paris chez le facteur Vuillaume. Beauté et
raffinement, mais aussi violence et magie, sont
les clés de cette histoire extraordinaire, placée
sous le signe d'une force mystérieuse nommée
sanpaku («les yeux de la mort», pouvoir que
possédaient certains samouraïs). Cette force
maléfique constitue le fil conducteur de ce roman
qui commence à Paris en 1939 et nous conduit à
Anvers, au camp de concentration de Sobibor, à
Bayreuth et, enfin, dans un village abandonné de
la Dordogne.
Tout en rendant hommage aux compositions de
Jean-Sébastien Bach, Jef Geeraerts convoque ici
toutes les puissances de l'ancien Japon et les mystères
du pays cathare.