Auteur d'un théâtre du mouvement perpétuel s'affranchissant des cadres de la page et de la scène, Noëlle Renaude invite à La Promenade, Sans carte, sans boussole, sans équipement.
Avec huit nouvelles pièces travaillant l'espace et le temps, elle va aux Racines de la tragédie ou dresse Le Tableau dans lequel s'immiscent, Par courtesy, les membres d'improbables familles. Au bout des Comptes, les Promenades accomplies de façon aussi parfaite que la graphie du chiffre 8, elle semble se résoudre à dire : Bon, Saint-Cloud. Comme un horizon géographique nécessairement provisoire...
Ludiques au sens le plus profond, c'est-à-dire dans une invite au jeu, ces huit textes érigent les mots en balises, pour une promenade qui, sans être rousseauiste, est renaudienne au plus haut point.