L'histoire de la jeune Sao Van Di est à la fois un hymne à l'amour et une sorte d'apologie de la « vie simple » des Laotiens.
Dans un langage très poétique, l'auteur évoque avec empathie la passion immodérée de ce peuple pour la fête et l'amour. Cette ferveur, tout empreinte du bouddhisme, se nourrit aussi de la croyance aux esprits qu'il faut se concilier par maintes pratiques magiques.
La vie quotidienne se déroule ainsi au rythme des célébrations et réjouissances, au cours desquelles les pou bao (les prétendants) déclarent leurs sentiments aux pou sao (les jeunes filles), accompagnés du son mélodieux du khène...