Pierre Bruno met en place, dans ces deux cours, une antinomie entre satisfaction et jouissance, en partant de la satisfaction comme ce qui acte que la vérité est « imbaisable », et de la jouissance comme « grandeur négative ».
Cependant, une telle antinomie serait une solution ultime intenable s'il n'était précisé que la satisfaction n'est pas le rejet de la jouissance, mais sa dévalorisation.
Dans cette trajectoire, il est procédé à une lecture de ce qu'est la libido et de la pulsion d'une part, l'objet a et la vérité d'autre part, avec le souci d'une fidélité stricte à Freud et à Lacan qui ne tienne pas à la paraphrase de leurs énoncés.