«Je m'appelle Alya. Je vis à Alger, dans un ensemble
d'immeubles construit sur une colline. Ici on a peur de
l'année qui vient, l'année 1980, tout le monde dit que
quelque chose va arriver, va changer, que la technologie va
dépasser les humains. On attend une catastrophe mais on
ne sait pas de quel côté elle va surgir. On dit aussi que la
religion va tout prendre, que c'est dans la logique des choses.
Que le ciel sera la seule réponse à la matière. Et quand
je parle de matière, je parle de la technologie. Des fusées, des
stations spatiales, des usines nucléaires. Moi je crois en
Dieu.»