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Das verzwickte Wechselverhältnis zwischen Kunst, Konsum und Natur, das im Schaffen von Monika Radhoff-Troll immer wieder kritisch aufgegriffen wird, ist auch in ihren jüngsten Arbeiten von Bedeutung. So stellen sie nicht nur formal einen Rückgriff auf die Zivilisationsteppiche dar, sondern erlauben auch inhaltlich komplexe Querverbindungen: Wie die Fotografien der Plastikinseln auf den Weltmeeren sind längst auch Aufnahmen Teil des kollektiven Bildgedächtnisses, die verendete Wasservögel zeigen, aus deren geöffneten Leibern Plastikmüll hervorquillt. Während eine gängige Metapher davon spricht, dass unsere Zivilisation am Müll zu ersticken droht, gibt es Tiere, die an ihm buchstäblich verhungern. Es ist kennzeichnend für die Werke von Monika Radhoff-Troll, dass solcherlei Assoziationen von der atemberaubenden optischen Anmutung ihrer Werke konterkariert und dadurch für den Betrachter nicht nur überhaupt erst zumutbar, sondern sogar zum ästhetischen Hochgenuss werden. Wir müssen in der Betrachtung dieser Objekte die inhaltliche und die dekorative Ebene in ein sinnvolles Verhältnis bringen. So wie wir das Knüpfen der Zivilisationsteppiche als ethische Handlung beschrieben haben, müssen wir uns als Betrachter eine ethisch-verantwortliche Rezeption angewöhnen. Nur dann können wir das Erfahrungsangebot dieser Arbeiten voll ausschöpfen.