Publié en 1556 par Jean de Tournes à Lyon, le Discours du temps, de l'an, et de ses parties reparut chez Mamert Patisson à Paris en 1578 et fut finalement intégré aux Discours philosophiques publiés à Paris chez Abel L'Angelier en 1587. Le Discours met en scène le dialogue (et les désaccords) entre Pontus de Tyard lui-même, le poète Maurice Scève, et Hieromnime, penseur religieux imaginaire, au sujet du temps de la vie humaine, de sa dépendance vis-à-vis des phénomènes cosmiques et de ses redéfinitions dans le cadre des renouvellements successifs du calendrier.