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In der Endphase des Zweiten Weltkrieges hatte die Rote Armee den endlosen Flüchtlingstrecks aus Pommern, Schlesien und Ostpreußen die Fluchtwege nach Westen abgeschnitten. Auf den Trecks befanden sich überwiegend Frauen, Kinder und Alte, da die wehrfähigen Männer als Soldaten an der Front waren. Hunderttausende arbeitsfähiger Frauen und Mädchen wurden damals in die Sowjetunion verschleppt. Viele überlebten bereits die wochenlangen Transporte in Viehwaggons nicht. Die Transporte führten in den Ural, nach Sibirien, ans nördliche Eismeer und nach Zentralasien. In bewachten Arbeitslagern, die mit Stacheldraht, Wachtürmen und scharfen Hunden gesichert waren, wurden sie untergebracht und zu Schwerstarbeit in der Landwirtschaft, im Bergbau, in der Maschinen- und Stahlindustrie gezwungen. Alle Gefangenen waren Hunger und extremer Kälte ausgesetzt, hinzu kamen Epidemien; die ärztliche Versorgung war mangelhaft. Durch Verhandlungen auf politischer Ebene gelang es, nach und nach die Entlassung der internierten Frauen und kriegsgefangenen Männer zu erreichen. Die letzten, so genannte "Spätheimkehrer", kamen 1956 frei. Der Roman zeichnet das Schicksal einer jung verheirateten Frau aus Königsberg nach, die im März 1945 auf der Flucht von der Roten Armee nach Russland verschleppt wird und 1952 nach siebeneinhalb Jahren Zwangsarbeit, seelisch und körperlich gezeichnet, mit einer zweijährigen Tochter ins Nachkriegsdeutschland zurückkehrt. Ihr Ehemann hat sie inzwischen für tot erklären lassen und ist eine neue Ehe eingegangen.