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Ascanio Celestini hat den Irren zugehört, ihren Geschichten, ihren Wahrheiten, Phantasien und Geistesblitzen. Ein Liebhaber der schwarzen Schafe.
Ins Irrenhaus kann man zufällig oder aus Versehen geraten. Ist einer schon verrückt, nur weil er mitten in der Sommersonne, wenn alle fröhlich sind, plötzlich in düstere Stimmung fällt? Wenn einer Angst hat im Dunkeln, manchmal auch am Tag? Was ist normal? Auf welch' dünnem Seil geht unsere Vernunft spazieren? – Nicola, der hier sein Leben erzählt, hat fünfunddreißig Jahre im Irrenhaus verbracht, da erlebt man einiges. Früher brachte seine Oma ihn in die Schule und der Lehrerin ein frisches Ei aus dem Hühnerstall. Nicola saß in der letzten Bank und war in der Klasse das schwarze Schaf. Später bringt die Oma ihn zu den Verrückten, aber einmal auch ans Meer … Man liest, was Nicola berichtet, über sich selbst und das Leben der anderen Insassen – zunächst mit dem Wohlwollen dessen, der vermutet, er sei kein schwarzes Schaf. Dann verschwindet diese Sicherheit. Wer ist nun verrückt, die Bewohner des Irrenhauses oder die anderen, die draußen leben? Nicola in der Anstalt oder das Mädchen an der Supermarktkasse? Beide werden andauernd überwacht und tun immer dasselbe. Aber am Ende der Geschichte dürfen wir mit Nicola befreit durchatmen und – lachen.