La violence... beaucoup l'infligent, plus nombreux encore sont ceux qui la subissent. Des chercheurs l'étudient aussi, mais, le plus souvent, comme un objet qui ne les affecte pas. Les quatre anthropologues qui livrent ici leurs expériences de la violence se sont immergés dans leurs terrains. Non sans conséquences sur l'analyse des situations, leurs relations avec les enquêtés et leurs questionnements futurs. Déstabilisés jusque dans leur vie personnelle, des années plus tard, ils se rencontrent pour mettre en commun leur vécu. Et c'est le récit de leur implication d'alors qui est ici dévoilé.
Vécues au quotidien ou dans le vif d'une actualité immédiate, les situations et les activités de la vie sociale ont un caractère d'évidence qui masque leur signification individuelle et collective.
Une lecture anthropologique de ce quotidien parfois banal permet de l'aborder de manière plurielle et transdisciplinaire et de lui (re)donner un sens dans la multiplicité de ses contextes.
La collection L'anthropologie au coin de la rue se veut le lieu de lectures transversales du quotidien. Elle se propose, notamment à partir de travaux de chercheurs en sciences sociales, de faire apparaître les logiques internes de la réalité ordinaire.
Chacun des ouvrages de cette collection est à la fois d'une lecture aisée, accessible à un large public, et d'une grande rigueur scientifique, permettant aussi à des spécialistes des sciences sociales de découvrir des domaines dont ils ne sont pas familiers. Une bibliographie complète permet à des lecteurs qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances de le faire de manière raisonnée.