« En s’intéressant aux écarts d’ordre scolaire et social entre les publics universitaires et aux différents processus qui en sont à l’origine, Leïla Frouillou donne ici à voir de façon exemplaire un espace universitaire marqué par des dynamiques de segmentation, différenciation et concurrence entre établissements et de choix, calcul et expérimentation de la part des étudiants. [...] La singularité de son apport réside [...] dans la perspective adoptée qui [...] s’intéresse à l’espace comme dimension essentielle des rapports de domination et, plus précisément, aux profits matériels et symboliques que les universités et les étudiants retirent ou non de leur localisation, de leur proximité ou de leur mobilité. »
Agnès Van Zanten