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La Préfecture de Police conserve, dans ses Archives, la mémoire de la criminalité parisienne depuis le Moyen-Age. L'utilisation de la photographie, dès le milieu du XIXe siècle, va fixer de façon pérenne meurtres, assassinats, suicides, accidents, attentats. C'est avec Bertillon que l'art photographique va connaître son heure de gloire, avec, dans le même temps, l'invention d'une criminologie moderne.Ces clichés photographiques sont autant de fenêtres ouvertes sur les crimes du passé bénéficiant dorénavant d'un réexamen à l'aune de la médecine légale moderne. Près d'une centaine de planches ont été choisies pour leur caractère didactique, et sont l'objet d'une description complète. Huit essais clôturent cet ouvrage, pour mieux cerner le contexte de cet art mis au service de la Justice, dans sa lutte perpétuelle contre « l'industrie du crime».Sous la direction de Philippe Charlier,Textes de David Alliot, Françoise Alt-Maes, Philippe Charlier, Irène François-Purssell, Bruno Fuligni, Christian Hervé, Bertrand Ludes, Eric Martinent, BernardProust et Michel Sapanet.Philippe Charlier est maître de conférence des universités (UVSQ), chercheur au laboratoire d'Ethique médicale et de Médecine Légale (Paris 5) et praticien hospitalier.Ce livre contient des images qui peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.