« J'ai quitté le Finistère. Le Finistère ne m'a pas quittée. Ce n'est pas qu'il me tienne en laisse, au contraire : il est ma piste d'envol de tous les jours, que dis-je, de toutes les heures. Voilà le pays qui m'a vue naître et qu'inlassablement au long des étés j'ai sillonné enfant, en vélo, avec mes frères. Voilà le pays que j'aurai devant les yeux quand ils se fermeront à jamais. »
D'une plume dont de grandes voix ont salué la « perfection classique », mais avec toujours une fantaisie assumée, l'auteure déroule ici un inclassable livre d'heures qu'inspire sa terre mêlée d'embruns océaniques.
Cent courts chapitres qui disent avec brio le sens entrevu des choses et celui, obsédant, de l'écriture.