«À la lisière de l'art et de la vie,
le théâtre se trouve dans
l'inconfort fécond de l'entre-deux.
Shakespeare dispense des consignes
pour appréhender la convention
théâtrale, invite à s'entraîner et
à s'éduquer pour pleinement en
bénéficier, mais en même temps
il reconnaît sans cesse
le pouvoir contaminateur
du théâtre et identifie son impact
sur le comportement des êtres
au quotidien, dans le monde,
parmi les autres.
De la scène à la vie et de la vie à
la scène, voilà un aller-retour sur
lequel Shakespeare réfléchit et
revient constamment. Et, pour
conclure, il invite, après la journée
où se débattaient ses héros sur le
plateau élisabéthain, à l'entrée dans
la nuit afin que le théâtre finisse
en songe.»