Le Shôbôgenzô «La vraie Loi, Trésor de l'OEil» a pour but de transmettre la vraie Loi, Trésor de l'OEil dans son état vivant, et la transmission de celle-ci ne repose sur rien d'autre que sur elle-même: le Canon bouddhique se faisant écho à lui-même, ici et maintenant. «L'origine du Canon est le Canon», dit Dôgen. C'est pour cette raison que le nombre considérable de corpus cités, explicitement ou implicitement, dans le Shôbôgenzô surpasse toutes les frontières des écoles, des époques et des traditions. [...] Or, ce «jadis intime» tel qu'il se présente maintenant dans l'univers du langage du Shôbôgenzô commence à se faire écho à lui-même, grâce à un seul mot, à une seule parole ayant pris racine dans le coeur du lecteur. C'est là, à notre sens, l'OEil de l'oeuvre, l'unique et ultime thème de La vraie Loi, Trésor de l'OEil.
Le deuxième tome de la traduction intégrale du Shôbôgenzô contient les textes suivants: