Le numérique touche aujourd'hui à tous les domaines de la société et le Droit le prend en
compte depuis les années 1990, spécialement en matière de dématérialisation des documents et
des échanges et de signature électronique. Les règles internes, européennes et internationales
évoluent avec les nouveaux usages en vue de participer à la Confiance dans le numérique.
L'ouvrage analyse les aspects juridiques en vigueur ainsi que la proposition de règlement
européen relative à l'identification et aux services de confiance.
La première partie de l'ouvrage traite de l'identification, de l'authentification et des identités
numériques, notions clés tant en matière de signature électronique que de paiements ou de
dématérialisation en général. Sans identification et vérification de l'identité des parties à un
acte juridique ou de l'auteur d'un fait, comment imputer cet acte à une personne ou engager la
responsabilité de celui qui a commis le délit (civil ou pénal) ?
La deuxième partie porte sur l'ensemble des services de confiance dans les transactions
électroniques, dont la signature électronique est une composante essentielle, puisqu'elle crée et
sécurise l'écrit sous forme électronique. Mais d'autres services, non moins importants, siègent à
ses côtés (datation électronique, cachet électronique, archivage ou encore cryptologie).
Enfin, la troisième partie est consacrée au régime juridique des prestataires de services de
confiance, c'est-à-dire à l'étude des droits, qualifications et certifications, obligations et
responsabilités des personnes (le plus souvent morales) qui mettent en oeuvre des plates-formes
techniques pour fournir des services de confiance : prestataires de services de certification
électronique, de gestion de la preuve, d'horodatage ou d'archivage.
L'ouvrage s'adresse à tous les juristes d'entreprises, avocats, magistrats, professeurs
et étudiants, ainsi qu'aux acteurs de l'économie numérique, qu'ils soient utilisateurs ou
prestataires de services de confiance.