Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Avec pour seuls outils un cahier Clairefontaine et des crayons de couleur, l’architecte colombien Simon Vélez décline des structures complexes en bambou guadua («guadua angustifolia»), espèce endémique des vallées colombiennes.
Le travail de Simon Vélez, fils d’architecte, est largement déterminé par les conditions du climat tropical – équivalence immuable du jour et de la nuit, absence de saisons, luxuriance et diversité phénoménales de la végétation, y compris dans les altitudes élevées au climat frais. Chez lui, comme pour les Colombiens, la botanique est une sorte de seconde nature, qu’il manie magistralement dans son travail.
En étroite collaboration avec l’ingénieur-constructeur Marcello Villegas, il a imaginé une série d’assemblages de tiges de bambou et développé un savoir-faire à la fois très spécifique et d’une grande précision. Sa mise en oeuvre est exigeante, mais d’un niveau technique suffisamment simple pour qu’il puisse l’appliquer dans des conditions de chantiers forains ne disposant que d’un outillage assez simple. L’optimisation de cette technologie est à la base de l’organisation de ses chantiers, où il opère à l’aide d’une importante main-d’oeuvre qualifiée.
Avec cette monographie illustrée par des photographies de Deidi von Schaewen, Pierre Frey nous offre l’un des rares ouvrages sur ce créateur. Tout au long de ce portrait, textes et images nous font découvrir un panorama des édifices et des méthodes de construction de l’architecte colombien, relevant d’une architecture vernaculaire que l’auteur considère comme un “symptôme de l’état du monde et des sociétés qui le peuplent”.
Le pragmatisme développé par Simon Vélez pour ses constructions en bambou guadua est typique de toute sa démarche. Il agit de manière analogue, qu’il travaille le béton, d’autres espèces de bois ou l’acier. Il se défend d’ailleurs énergiquement d’être un «bambousero» et s’entend à merveille à distinguer les matériaux en leur assignant les fonctions les plus spécifiquement conformes à leurs performances. Il a ainsi su persuader ses clients les plus fortunés de se faire bâtir des résidences luxueuses, édifiées dans le matériau utilisé par les simples paysans ! Il a également réussi à convaincre maintes grandes administrations publiques, municipalités ou entreprises soucieuses de leur empreinte environnementale d’adopter le bambou guadua et d’assumer l’image qui lui est liée.