Le terme composite « sobrébriété » (un oxymore dans un mot-valise) me semble de saison quand se multiplient les appels à la sobriété pour tenter de contrecarrer la démesure autodestructrice et inégalitaire d'un mode de vie qu'il faudrait changer. Sont rassemblés sous ce premier titre des textes très différents et très inégalement « sobres » (ou « ivres ») : une fable à l'ancienne, des litanies assassines et des sarcasmes antipathiques, des essais de poésie et de poétique, un essai para-philosophique et cet ensemble est suivi de « Aria pour Ariane au labyrinthe », un excursus poétique inactuel.