À la suite du Solitaire premier, Pontus de Tyard poursuit son exploration des arts. Après la poésie, c'est au tour de la musique d'être le sujet du dialogue entre le Solitaire, Pasithée et le Curieux. S'inspirant de Boèce, de Gaffurius, un musicien et théoricien italien, de Glareanus, brillant érudit féru de musique, Pontus tente la première synthèse en langue française des sujets qui animent théoriciens et philosophes de la musique depuis les dernières décennies du XVe siècle. Publié pour la première fois en 1555, le Solitaire second traite de sujets aussi divers et aux conséquences variables que les fondements du système musical grec antique, le pouvoir de l'interprétation musicale, la valeur symbolique des intervalles et la force des modes.