Sortie d'usine : le moment même de la sortie, la débauche, cette bousculade.
Mais aussi la sortie définitive : la mort, au quotidien de l'usine, ou l'accident, la mutilation. Ou parce qu'on envoie un jour sa lettre de démission, sur un coup de tête, longtemps retardé : et qu'une fois parti se révèle la peur, que jusque dans les rêves persiste la peur de la machine, de l'usine-maison, de l'enfermement dans un temps figé, déchu.
Sortie d'usine - roman, parce que la fiction qui veut conjurer cette peur, si elle inscrit des figures prises à l'usine, en est déjà isolée : comme ces aperçus qu'on en saisit de la rue, par un portail ouvert.