J'aurais pu m'appeler Michel de
Rheims. Mais il y avait déjà tant de
Michel, ici, qu'il a fallu trouver un
patronyme autre que celui de mes lointains
ancêtres de la ville des Rêmes. J'ai
dû m'y faire ! La ville colle au lieu comme
la terre à nos semelles. Je suis donc
paysan de l'asphalte. Tout livre sur la
ville est un livre d'images. On le feuillette
avec le secret espoir d'y découvrir un
jour son histoire...