Sous le firmament bleu
Les récits de science-fiction de Sous le firmament bleu ressemblent assez peu à ce que l'on attend, habituellement, à l'intérieur de ce genre, que l'on associe trop souvent à une excroissance mineure de la littérature.
Très reliées entre elles à la fois par le contexte, qui est identique, et aussi, parfois, par un fil narratif ou bien par des échos de l'une à l'autre, les nouvelles de ce recueil mêlent avec bonheur le poétique et le politique. Si le fond de presque chacun des récits est éminemment politique, en interrogeant la société présente et à venir, l'auteure, dans un effort d'optimisme face à un pessimisme trop facile, ne s'interdit pas de trouver, par la description poétique, par le conte revisité, la possibilité de tout de même espérer. L'avenir sombre que chacun imagine n'est pas gommé mais il est éclairci grâce à des couleurs chatoyantes et à des rencontres positives. Au lecteur maintenant de voyager dans cet univers si lointain et si proche...