Que de fausses idées aujourd'hui sur Dieu, de caricatures émises sur la foi chrétienne ! Pour penser le regard de Dieu, l'auteur ne part pas de thèses philosophiques ou d'autres représentations, mais de cette parole de l'évangile de Jean :
« Personne n'a jamais vu Dieu ». Si l'invisible induit l'irreprésentable, il n'empêche pas de méditer sur le regard de Dieu. L'évangéliste écrit encore, en mettant ces paroles dans la bouche de Jésus : « Celui qui m'a vu a vu le Père ». Penser le regard de Dieu échappe, de façon absolue, totale, à nos capacités. En revanche, parce que Jésus est venu au monde, nous pouvons connaître « quelque chose » du regard de Dieu.
L'humanité de Dieu, incarnée en Jésus, a pris un visage. Elle est devenue un regard que le lecteur découvrira dans les méditations de textes qui parlent de guérison, de libération, de compassion. Par elles un signe de la re-création à venir lui est donné. Par-là, le regard de Dieu en Jésus, est celui de la miséricorde, mais aussi et surtout celui de l'espérance.