Voir la Grande Guerre autrement
Grande Guerre et géologie ? Voilà une association surprenante ! Mais tellement évidente dès que l'on creuse un peu le sujet puisque la géologie conditionne le terrain. S'il existe une multitude de publications sur la guerre de 1914-1918, aucune ne présente les conditions géologiques de la ligne de front.
Cet ouvrage propose un parcours du front occidental depuis le littoral belge jusqu'à la frontière avec la Suisse en présentant les environnements des zones de combats : Flandres, Artois, Somme, Chemin des Dames, Champagne, Argonne, Verdun, Lorraine et Vosges. Chacun de ces secteurs est caractérisé par des roches différentes : calcaire, sable, craie, argiles, grès, granite... Cela a conduit les hommes à s'adapter aux conditions spécifiques de chaque terrain et à développer des techniques de combat différentes.
La géologie a joué de nombreux rôles méconnus, en particulier lorsque la ligne de front s'est figée fin 1914. Avec des positions qui ont peu évolué pendant presque quatre ans, sauf exceptions, l'espace souterrain est devenu particulièrement convoité. Il a servi pour se réfugier et pour atteindre l'ennemi en prenant moins de risques qu'en surface. En plus de la connaissance des roches, les apports de la géologie ont été utiles pour s'approvisionner en eau au moyen de nouveaux puits et éviter les nappes phréatiques susceptibles d'envahir les tranchées et les galeries souterraines, notamment celles utilisées pour la guerre des mines.
Présentée à l'aide de cartes, de coupes, de blocs diagrammes pédagogiques, vous verrez la Grande Guerre d'une toute autre manière...