Lieu fondateur, instants d'éblouissement.
Pour Pierre Tanguy, c'est la côte sauvage du
Léon finistérien, du côté de Brignogan dans le pays
Pagan, avec ses rochers couverts de lichen, ses
plages de chardon bleu et ses mares innombrables,
véritables bénitiers d'eau salée. On est sur «la Côte
des légendes». Dieu et ses saints ne sont jamais
loin.
L'auteur fait une relecture de ce territoire d'enfance,
dans un va-et-vient permanent entre l'immuable
et l'éphémère. Il révèle, par les mots et la
photographie, sa vraie passion d'un lieu. Et nous
entraîne aussi, comme l'écrit Alain Kervern dans la
préface, à «une lancinante interrogation sur la fuite
des saisons, des années, de la vie».