Le titre fait référence à un passage du Septième cercle de L'Enfer de Dante, où les violents - en l'occurrence les sodomites - sont condamnés à errer indéfiniment sur une plaine incandescente, arrosée par une pluie de flammes.
L'avocat Henry Rios accepte de défendre un prostitué accusé de meurtre contre qui jouent toutes les apparences. Un soir de déprime, Rios le ramène chez lui, troublé par sa ressemblance avec Josh, son amant qui vient de mourir du sida. Le lendemain, lors d'une dispute, Rios frappe le garçon. Et quand par la suite ce dernier est retrouvé assassiné, bien entendu, c'est Rios que l'on soupçonne... Quelques cadavres plus tard, l'avocat n'en est plus seulement à défendre sa réputation, mais sa propre vie.
Sous une pluie de flammes parle de trahison, de corruption et de chantage avec plus de violence, ou de colère, que dans les titres précédents - Un garçon en or, La Mort à Frisco, L'Enfance du crime, La Loi cachée, Adieu aux amis chers. C'est un manifeste contre l'injustice au sens large, et contre ce que les représentants de la loi sont capables de faire lorsqu'ils sont aveuglés par des préjugés racistes et homophobes.