« Depuis lors, j'ai été en France, et j'ai vu la terre triste, abandonnée, les bergers de la France du Sud, et, ici et là, quelques beautés, hommes et femmes, qui ont grandi dans la peur de douter de la patrie et l'angoisse de la faim.
La puissance des éléments, le feu du ciel et le silence des hommes, leur vie dans la nature, leur modestie et leur contentement, m'ont constamment saisi et, comme on le dit des héros, je puis sans doute dire qu'Apollon m'a frappé.
Dans les régions qui touchent à la Vendée, ce qu'il y a de sauvage et de guerrier m'a intéressé, le pur viril, en lequel la lumière de la vie paraît immédiatement dans les yeux et dans les membres ; et qui s'éprouve, dans le sentiment de la mort, comme virtuosité, comblant là sa soif de savoir.
L'athlétique des gens du Sud, dans les vestiges de l'esprit antique, m'a rendu plus familier l'être véritable des Grecs ; j'ai appris à connaître leur nature, leur sagesse, leur corps, la façon dont ils ont grandi dans leur climat et la règle au moyen de laquelle ils protégeaient leur exubérant génie de la violence de l'élément. »