"Il ne reste presque plus rien, par exemple, du Paris décrit dans les Misérables et dans la Comédie Humaine ; je l'ai connu pourtant, presque intact, dans mon enfance. (...) Quand je faisais ma sixième, je suivais pour aller au lycée Saint Louis, les étroites ruelles du Quartier Latin, où les jeunes gens pauvres de Balzac - Rastignac, Rubempré, Raphaël de Valentin - passent fièvreusement, beaux comme des dieux en habits râpés et dévorés par leurs rêves d'ambition ou d'amour.
Ce Paris de mes jeunes années, quand j'y songe, me paraît aussi différent du Paris actuel, par la physionomie et les moeurs, que du Paris à toits pointus et à tourelles d'angle du temps de "Loys le Unzième" !"
François Coppée