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De fantômes et vivants à Vingt-neuf mois d’exil, Léon Daudet a composé neuf volumes de mémoires – « prodigieux souvenirs », disait Proust, le comparant ni plus ni moins à Saint-Simon – dans lesquels Kléber Haedens, l’auteur d’Adios, a puisé pour composer ces Souvenirs littéraires. Débutant vers 1880, s’achevant au début des années 1930, ils couvrent cinquante ans de vie artistique et politique française. On passe ainsi des grandes heures du naturalisme et de la décadence « fin de siècle » à l’entre-deux-guerres, dans un pays saigné à blanc qui court sans le savoir vers un autre péril allemand, avec un détour sur les routes empruntées par la bande à Bonnot. Daudet a côtoyé très jeune le gotha : Barbey d’Aurevilly, Hugo, Maupassant, Clemenceau. Ces fréquentations ont formé son goût, allumé son œil, musclé sa plume. Zola lui apparaît « gras, content, dilaté, bonhomme, affichant les chiffres de ses tirages avec une magnifique impudeur ». Quant au « jeune homme pâle, aux yeux de biche, suant ou tripotant une moitié de sa moustache brune et tombante, entouré de lainages comme un bibelot chinois », c’est Marcel Proust, grippé et moqueur, au restaurant Weber. On croise Barrès, Toulet, Wilde, Huysmans saisis à la pointe de feu… Daudet raconte également les salons, revit ses duels, ses empoignades avec la police, formule une physiologie du journalisme. Pendant son exil en Belgique, il voyage en Angleterre et en Ecosse, contrées shakespeariennes où il se sent chez lui ; ses tableaux britanniques prouvent qu’il fut, aussi, un grand écrivain du voyage.