Spinoza par ses amis
Entre Bento de Spinoza, Jarig Jellesz et Lodewijk Meyer, l'amitié a été aussi forte, l'intimité aussi grande qu'entre Montaigne et La Boétie. D'année en année, Spinoza n'a cessé d'écrire des textes que Jellesz et Meyer ont patiemment relus, commentés, corrigés, traduits - jusqu'à ce qu'ils les publient tous en même temps, à la mort de leur ami, sous le titre Opera posthuma.
La préface et l'index des Opera posthuma sont donc principalement des témoignages d'amitié jetés à la face de la mort. Dans ces textes inédits en français, Jellesz et Meyer évoquent l'homme de manière sobre et pudique, et présentent sa pensée par des raccourcis suggestifs, où le lecteur découvrira des pans entiers de sa philosophie illuminés dans de brusques éclairs.