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Niemand durfte Sobibor wiederfinden. Als die Nazis das Vernichtungslager 1943 auflösten, machten sie die Wände der Gaskammern dem Erdboden gleich. Auf die Asche der Toten pflanzten sie Bäume.
Aber sie waren noch da, in der sumpfigen Erde eines Flusstals im Osten Polens. Die letzten Besitztümer der Opfer, von Rost zerfressen und mit Erde bedeckt. Ab 2007 fanden Archäologen Zehntausende von Gegenständen an dem Ort, an dem einst das Lager gestanden hatte. Spuren im Boden wiesen auf den letzten Weg hin, den die Häftlinge gegangen waren. In tiefen Gruben fanden die Archäologen die Asche der Toten.
Der Boden des riesigen Waldes hatte jahrzehntelang die Spuren des Massenmordes verborgen. Sobibor war einer der vergessenen Orte des Holocaust, ein Phantom aus den Albträumen der Zeugen und Angehörigen. Nun wurde mit der Einrichtung einer neuen Gedenkstätte begonnen und die Überreste des Lagers wurden freigelegt.
Es geschah zu einem Zeitpunkt, als der Holocaust-Tourismus in Polen einen Aufschwung nahm und die lange ignorierte Vergangenheit zu einem Thema wurde, das die Politik spaltete. Die Frage, was mit den Überresten von Sobibor geschehen sollte, führte zu heftigen Auseinandersetzungen. In der Zwischenzeit gingen die Archäologen ihrer täglichen Arbeit nach. Schaufel für Schaufel förderten sie eine grauenvolle Geschichte zutage.