«Il me semblait que j'avais reconnu en Rex, dans sa détresse, sa fuite absurdé devant la
mort, sa quête de mains fantômes, le plus intime de moi-même. Qui ne m'appartenait pas.
C'était moi, tout au contraire, qui lui appartenais, lui étais livré tout entier, sans le savoir. Car
je le vivais, jour après jour, dans sa solitude, ses dérobades, sa recherche dérisoire et
éperdue. Ou plutôt non, c'est lui qui me vivait. Il était mon fond obscur. "Rex ludaeorum".
Ridiculement incompris, tout à fait inconscient. Mon dieu sombre qui m'avait sombrement
vécu.»