Son destin est digne d'un film. Véritable tombeur d'Hollywood, pilote de course émérite, icône de la mode, homme libre aux mille vies, Steve McQueen s'est élancé à travers les époques sur sa moto en crevant l'écran comme il le faisait dans ses films, en brûlant la vie par les deux bouts. De la série au nom de la loi en passant par les sept mercenaires, la grande évasion, l'affaire Thomas Crown ou encore Bullitt, le plus mythique des bad boys du 7e art a construit sa légende de son regard d'acier, sans jamais regarder dans le rétro. De nombreux réalisateurs sublimeront cette posture héroïque de l'homme à la moto qui fit de lui l'un des acteurs les plus en vogue des années 70. Mais sa vie à Hollywood n'aura été qu'un second rôle. Derrière la gloire et les plateaux, McQueen aura toujours préféré les sports mécaniques aux studios de cinéma et restera dans le privé tout l'inverse de celui qu'on surnomme « the king of cool », un homme insolent et explosif, terreur des réalisateurs, emporté par ses excès et sa fureur de vivre.
Agrémenté de photos d'époque, d'affiches et d'anecdotes sur sa passion pour les courses, Steve McQueen, vivre vite, revient sur le destin romanesque de l'acteur sulfureux qui menait sa vie à un rythme aussi effréné que ses bolides. Un très bel hommage pour une idole immortelle et inclassable du cinéma américain.