Une documentation solide, une histoire convulsive, réglée au millimètre, pour un roman flamboyant, qui ne laisse pas vraiment indemne. Et c'est si bon... Gilles Barbier, Marianne
La batte de base-ball atteint Fabien Meyer à la tempe gauche dans un swing qui veut tuer. Il s'affaisse mais la portière de sa voiture l'empêche de s'effondrer. L'agresseur –; combinaison de moto, casque intégral noirs –; agrippe Meyer par son manteau ; il saigne du nez, de la bouche, peut-être même de l'oreille, ses yeux sont mi-clos. Son écharpe rouge et son sang se confondent et leur couleur vibre. L'homme jette Meyer comme un sac sur le trottoir, extirpe le violon de la voiture et détale.
Un stradivarius estimé à plus de vingt-quatre millions de francs.
Louise Morvan, mandatée par les propriétaires de l'instrument, planque en face de l'appartement de Christian Donovan, l'antiquaire spécialiste en instruments anciens.
Au même moment, l'ex-femme de Donovan, Ophélie Reix, artiste de l'extrême, est assassinée alors qu'elle dérive sur la Seine pour opérer la communion symbolique avec son prénom...
Le commissaire Serge Clémenti est chargé de l'enquête.
Ce roman a reçu le Prix du polar Michel Lebrun 2001.