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C’est en Provence que sont nés quelques-uns des plus grands marins français, Forbin à Aubagne, Grasse à Le Bar et le plus génial d’entre eux, Suffren, à Saint-Cannat. Issu le 17 juillet 1729 d’une famille provençale riche seulement de bois, de garrigues sèches et de parchemins universitaires aixois, il apprit la mer à Saint-Tropez fief de sa grand-mère maternelle, Geneviève de Castellane. Élève à l’École des Gardes de la Marine à Toulon, il connaît dès l’âge de quatorze ans et demi le baptême du feu sur Le Solide , l’un des vaisseaux de la flotte franco-espagnole qui défit les Anglais au cap Sicié près de Toulon. C’est en accomplissant ses caravanes dans la flotte de la Religion à Malte qu’il apprit merveilleusement son métier et devint successivement chevalier puis commandeur et enfin Bailli de l’Ordre de Saint-Jean de Malte, Il participa à presque toutes les batailles navales, bien souvent malheureuses, que Louis XV dut livrer aux Anglais durant les guerres de succession d’Autriche et de Sept Ans. Deux fois prisonnier, il fut libéré par les traités d’Aix-la-Chapelle en 1748 et de Paris en 1763. Fort heureusement pour son destin et pour celui de la Marine Française, Louis XVI monta sur le trône en 1775. Ce roi ne s’intéressait pas qu’à la serrurerie ! Il aimait aussi la mer. Aidé par Vergennes, Castries et l’ingénieur Sene, il créa une magnifique flotte dont le rassemblement à Brest illustra la réussite de sa politique. Ses vaisseaux appareillèrent le 22 mars 1780 et se séparèrent en deux divisions sept jours après. L’une, forte de 98 voiles et commandée par le Comte de Grasse allait libérer les jeunes États Américains, l’autre, n’ayant que 22 unités et commandée par le chevalier de Suffren sur son fameux Héros , allait libérer les Indes. C’est en 1781 et 1784 que se déroula la magnifique campagne où le Bailli révéla au monde ses qualités exceptionnelles. Grand organisateur, grand exécutant, attentif aux moindres détails, grand opportuniste, toujours énergique et plein de ressources, jamais désorienté, jamais découragé. Grand amateur de livres et connaissant à fond l’histoire de la marine, mais dans l’action pareil à la foudre et ne cherchant que le combat pour attaquer, accabler, briser la ligne adverse !... C’est ainsi qu’un historien naval anglais l’a jugé ! Louis XVI le récompensa par un vice-amirat, l’ordre du Saint-Esprit et l’octroi des grandes entrées . Ambassadeur de Malte et couvert de gloire, il finit ses jours comme il avait vécu, dangereusement. Il est mort en effet le 9 décembre 1788 des suites d’un mystérieux duel qui se déroula dans un bosquet du parc de Versailles. Il avait cinquante-neuf ans. On ne connaît pas avec certitude le nom de son adversaire.