Pour concevoir un manga, il y a beaucoup de travail en amont. Il faut faire le scénario, les nemus, et le design des personnages. Je crois que la bande dessinée est le seul art qui réclame à son auteur autant de savoir-faire. Pouvoir vivre de ce métier fait de moi un homme comblé.
Je vous assure, dessiner des mangas est un plaisir sans nom.
Parmi les arts qui réclament différents talents, le manga est le seul où l'auteur perpétue encore la tradition de tout vouloir faire lui-même.
Je pense aussi que c'est dans le monde des mangas que le plaisir du créateur est le plus fort. Le mangaka s'assoit à son bureau et donne libre cours à son imagination pour créer tout un univers, au moyen d'un simple crayon. Pouvez-vous vous imaginer à quel point c'est une chose passionnante ?
De plus, le monde des mangas est incroyablement riche et varié.
Pendant longtemps, j'ai dessiné des mangas pour filles en Corée, mais le monde des mangas est tellement vaste et passionnant que j'ai eu envie de toucher à tout. Pour moi, il n'y a pas un seul genre qui ne soit pas intéressant.
J'ai envie de vous transmettre, à vous mes lecteurs, ce goût pour l'éclectisme. Je m'y emploie déjà aujourd'hui et je compte bien continuer aussi longtemps que je le pourrai.
Voilà pourquoi je ne peux pas dessiner que des hommes.
Parce que j'aime les popotins... Euh non, je veux dire parce que j'aime l'éclectisme...
(Merci de bien vouloir me croire).
Yumin entre dans la danse !
Ken n'avait jamais réussi à avouer à Yumin ses véritables activités de chef de gang, mais quelqu'un d'autre s'est chargé de la mettre au courant.
Quittant la cellule où ses kidnappeurs la retenaient, c'est arme au poing que la sublime policière à l'ascendance mafieuse part retrouver Ken aux prises avec Ban Phuong.
Les coups vont pleuvoir et les balles vont fuser !