Oui, c'est ce que je sens,
je pense, mais soudain ce
sentiment, cette pensée
s'effondrent.
Que répondre à la question
de Franz Kafka, à la modeste
question, si humaine question
qu'il nota dans son
journal le 19 octobre 1917 :
«Est-il possible de penser
quelque chose d'inconsolable ?
Ou plutôt quelque chose
d'inconsolable sans l'ombre
d'une consolation ?»
Je ne veux pas ressusciter
un Dieu mort ni le recycler
en un «Dieu absent», mais
descendre en moi-même
pour entendre la modeste
question de Kafka.