Un matin de 1888, Maupassant part naviguer en Méditerranée sur son yacht le Bel-Ami, accompagné de ses deux fidèles matelots, et...
« ... et déjà, il me semble que j'ai quitté depuis des semaines, depuis des mois, depuis des années, les gens qui parlent et qui s'agitent ; je sens entrer en moi l'ivresse d'être seul, l'ivresse douce du repos que rien ne troublera, ni la lettre blanche, ni la dépêche bleue, ni le timbre de ma porte, ni l'aboiement de mon chien. On ne peut m'appeler, m'inviter, m'emmener, m'opprimer avec des sourires, me harceler de politesses. Je suis seul, vraiment seul, vraiment libre. »
Avec ses descriptions de la mer et des joies de la navigation, ses considérations sur la littérature et les hommes de lettres, sur la foule et sur la nature humaine, ce « carnet de bord » touchera aussi bien les amoureux de la mer et des bateaux que les admirateurs de Maupassant, ou simplement les rêveurs qui aiment à laisser leur esprit vagabonder.
Sur L'eau est suivi d'un petit texte-testament qu'Ivan Bounine écrivit peu avant sa mort après avoir relu cette oeuvre de Maupassant.