Comment, en France, le nombre de permanents syndicaux a-t-il pu doubler, voire tripler en vingt ans, alors que le nombre de militants suivait une pente exactement inverse?
Le régime des intermittents du spectacle aurait-il dérapé, si un syndicat n'avait pas un intérêt direct à ce qu'il dérape?
Pourquoi les comptes des syndicats français ne sont-ils jamais contrôlés?
Quels intérêts défendait réellement la CGT dans le conflit de la Société nationale Corse Méditerranée?
Qu'obtiennent les grands groupes français, en échange des tarifs exorbitants qu'ils acceptent de payer pour des encarts publicitaires dans d'obscures revues syndicales?
Pourquoi Marc Blondel, ex-patron de Force ouvrière, n'a-t-il même pas compris ce qu'on lui reprochait, quand la presse a révélé que son chauffeur était payé par la Mairie de Paris?
Ex-trésorier du PS condamné en justice, Henri Emmanuelli exagérait-il, quand il disait, en 2001, qu'après les partis politiques, les juges tomberaient sur les syndicats?
On n'avait jamais posé si crûment toutes ces questions taboues. Cette enquête choc révèle des écueils que les syndicats français s'évertuent à ne pas voir depuis des années. Attention danger: ils ne sont plus très loin de s'échouer.