Un jour ou l'autre, nous éprouvons ce que des millions de personnes ont éprouvé avant nous. Nous nous effaçons dans un silence. Le même, peut-être, qui saisit Le Titien devant sa Vénus D'urbino ; Ettore Scola, au crépuscule de sa vie ; Liliane, au milieu d'une danse d'été. Ou bien quiconque se confronte à une image de l'horreur nazi.
Ce livre se veut d'abord un inventaire des silences qui nous envahissent un jour ou l'autre, en tant que disciple, père, mère, enfant, amant, humain.
Ensuite, il sera question de musique. D'une seule musique.
(...) fixer le miroir et faire ce dont peu d'entre nous sommes capable : se regarder vraiment, scruter son propre visage jusqu'à y reconnaître ce qui le rend semblable à tous les autres. Le résultat dépasse alors toute espérance. Christophe Fourvel nous dévisage avec une acuité qui place son texte au rang des plus beaux et des plus clairvoyants jamais écrits. (Jean-Marie Blas de Roblès)