Le point de vue des éditeurs
Après des années d'exil, le jeune Akhbar rentre chez lui. Une automobile traversant de vastes étendues cernées de monts dénudés le ramène lentement aux portes de sa ville natale. Après de multiples contrôles, le temps de revoir les siens n'est plus très loin.
Mais l'imprévisible advient : Akhbar est perdu, il ne retrouve personne, ni sa mère, ni sa soeur ni même la maison de son enfance, il ne reconnaît rien. Errant de ruelle en ruelle, Akhbar se heurte au silence et l'angoisse l'étreint.
Dans cette ville en proie à l'effacement, les femmes semblent avoir disparu. Bouleversé par cette insidieuse réalité, Akhbar poursuit néanmoins ses recherches. C'est alors qu'il perçoit le glissement fùrtif d'un tchador, le lourd balancement d'une étoffe, épais coton de couleur sombre, presque une ombre sur l'ocre aveugle des murets...