Les derniers temps seront mauvais et difficiles entend-on souvent dire à cause des visons apocalyptiques de la fin du monde telles qu'annoncées par les prophéties les plus pessimistes. Dès le début de l'humanité déjà le ton avait été donné. Nous n'avons pas besoin d'être adepte d'une quelconque religion, fût-elle révélée ou non pour savoir que depuis le crime crapuleux de Caïn contre son frère de même sang, Abel, les temps ont pris une coloration de tragédie irréversible. Ainsi depuis que la genèse ne nous a pas caché ce premier.
Meurtre dont la raison reste une véritable énigme pour l'anecdote des origines de l'humanité, il n'y a pas un temps qui aie pu se trouver sur la voie de la perfection pouvant changer ou amener le genre humain à se métamorphoser pour prendre la teinte d'un humanisme réconciliateur avec le caractère parfait de notre créateur. Je ne me suis pas poser la question parce que d'autres se sont chargés de la poser à ma place. Quant à moi, je me suis continuellement demander ceci :
Pourquoi un créateur, je dis bien un créateur et non un engendreur peut-il donner vie à une procréation aussi fourbe et vile comme l'homme ? Autrement dit, qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que Dieu dans sa magnanimité, de son omniscience, par son omnipotence et mu de son omniprésence que balaie à la fois le temporel et l'intemporel a-t-il pu laisser cette anomalie se glisser insidieusement dans son œuvre éponyme ? on me répondra : l'amour et son corollaire, le libre arbitre ou la liberté consentie à l'homme de choisir le chemin de sa rédemption.