«Il y a mon Noureev, ton Noureev, son Noureev, notre, votre, leur, à chacun le sien.
Pour moi il était tout à la fois, j'ajouterais qu'il avait même, ce qui est rare, le don de l'amitié.
Si j'écris ce petit livre sur mon ami Noureev, c'est pour me retrouver près de lui et faire revivre quelques instants de travail et de complicité que nous avons partagés. Surtout pas de langue de bois pour raconter une star empaillée qu'il n'a jamais été, mais un homme brûlant la vie par le travail, l'humour ravageur qui déstabilisait son interlocuteur, l'amour de son art et de la vie dans laquelle il mordait à pleines dents, avec excès, jusqu'à en mourir.»