Prisonnier d'un palais de glaces, le narrateur est renvoyé
d'une mère à une autre. Il ne fuit que pour se rapprocher. II
n'accourt que pour s'éloigner. Sur les rives où il aborde, se
dressent des figures énigmatiques : Grande, une femme dont
il échoue à fixer les traits, un Mai qui ne réserve aucun rôle,
une délirante, qui réclame son mari, un miroir dressé tout
exprès, semble-t-il, pour refuser l'entrée du monde de l'art,
des recherches plastiques qui n'aboutissent pas à la construction
d'un autre univers, une amie trop dévouée au réel pour
goûter les sortilèges. Sur la fin, d'innocentes questions, ... mais le
périple n'est pas achevé !