L’ouvrage retrace les conditions de restauration de la propriété privée de la terre, avant d’analyser la recomposition des relations de propriété et des modes d’exploitation de la terre, au lendemain de la chute des systèmes communistes. La concentration des structures agricoles est portée par une vive compétition sociale pour recouvrer, capter, puis rassembler le « faisceau de droits » de propriété sur la terre ainsi que sur le capital d’exploitation. Saisie dans ses multiples dimensions historique, juridique, économique et politique, la mutation des régimes de propriété accompagne une reconfiguration des relations de pouvoir qui témoigne de l’émergence d’un nouveau capitalisme agraire.