Laurent Bibard montre dans quelle mesure le terrorisme
contemporain découle d'une forme de dévoiement
de la manière masculine d'être au monde. Nous voici
par là même confrontés aux retours archaïques à la
violence de certains hommes envers les femmes. Mais
chacune et chacun recèle en soi - jusqu'à nouvel ordre
biotechnologique - les deux sexualités du fait même
d'avoir été conçu. Tout un chacun contribue donc, d'une
manière ou d'une autre, au degré de paix ou de violence
qui caractérise les relations humaines. Autrement dit,
nous sommes toutes et tous coresponsables de la montée
contemporaine de la violence comme de la possibilité
de son apaisement, au travers du rapport que nous
entretenons avec le masculin et avec le féminin.
Une approche originale de la possibilité des extrêmes qui
se jouent dans le monde, et sans doute une piste neuve
pour la combattre.