En analysant le “dessin” du Tiers Livre – sa composition formelle aussi bien que son intention sous-jacente – E. Duval dégage la cohérence profonde d’une œuvre qui passe le plus souvent pour ambiguë et “ménippéenne”. Cette cohérence, qui se manifeste simultanément à deux niveaux (celui du dessin de Pantagruel dans la quête, celui du dessin de Rabelais dans son livre), permet à l’auteur non seulement de résoudre plusieurs apories de la critique rabelaisienne, mais de découvrir dans le Tiers Livre des dimensions et des ironies inaperçues jusqu’à présent.