Ménandre, en plus de son charme, donne
toujours entière satisfaction, que ce soit
au théâtre, dans les entretiens ou dans les
banquets [...]. Quelle est en effet la raison
qui justifie vraiment qu'un homme cultivé
aille au théâtre, sinon le désir d'entendre
Ménandre ? Y a-t-il d'autres occasions où
l'on voit le théâtre se remplir de lettrés quand
un personnage comique est mis en scène ?
Qui mérite mieux, dans les banquets, qu'on
l'admette à sa table et que Dionysos lui fasse
une place ?
Plutarque, Comparaison
d'Aristophane et de Ménandre, 3.