Théo était un doux rêveur et on disait de lui qu'il avait la tête ailleurs. Quand sa mère lui demandait : « Théo, t'es où ? », pouvait-il lui dire qu'il pensait seulement à des mots qu'il trouvait beaux ? Pourtant, il se contentait de répondre : « Je suis là ! ». Le jour où ses parents furent obligés de le laisser quelque temps chez son grand-père, Théo fut fou de joie car, comme lui, son grand-père était un doux rêveur. Il commençait toujours ses phrases par ces mots : « Par les temps qui courent » et aussitôt Théo imaginait toutes sortes de personnages. C'est ainsi que lorsqu'il s'installa chez lui, ils décidèrent d'écrire une histoire ensemble...