Théologie lucanienne
Quelques aperçus
Des évangiles synoptiques, l'évangile de Luc est le plus développé, c'est connu. De Marc à Luc l'on va presque du simple au double, de 661 versets (Mc) à 1 160 versets (Lc). D'autre part, Luc n'emprunte que 430 versets à Marc et ne présente que 230 versets parallèles à Matthieu en provenance de la source Q de telle sorte que 500 versets lui sont propres, alors que Matthieu n'en a que 330. Enfin, il est admis que le troisième évangile n'est que le premier tome de l'oeuvre lucanienne, le second étant le Livre des Actes.
Il va de soi que la théologie lucanienne se révèle d'abord et disons même surtout en ces 500 versets qui lui sont propres. Il n'est que d'évoquer l'entier chapitre 15 avec ses trois paraboles illustrant le thème « perdu - retrouvé » ou la péricope de Zachée (Lc 19, 1-10) avec son « aujourd'hui du salut ».
Dans la recherche de la théologie lucanienne, certains articles de l'ouvrage tirent parti de ce que l'on appelle le « bien propre » de Luc. D'autres explorent la caractéristique du troisième évangile d'être le premier tome de l'oeuvre lucanienne. D'autres enfin s'efforcent de montrer l'originilité de Luc en examinant des passages parallèles Mc//Mt//Lc.